vineri, 19 august 2022

Maalouf, Makine / Celalalt-acelasi

 Domeniu: Biografii, autobiografii și jurnale -> Memorii, amintiriColectie: -Numar pagini: 216  / An aparitie: 2022 Amin Maalouf (autor)

Amin Maalouf 

Romancier prolific, tradus în peste douăzeci de limbi, Amin Maalouf (n. 1949, la Beirut) a debutat în 1983, cu eseul Cruciadele văzute de arabi. I-au urmat curînd romanele Leon Africanul (1986), Samarkand (1988), pentru care i se decernează Prix des Maisons de la Presse, Grădinile luminii (1991), Primul secol după Beatrice (1992), Stînca lui Tanios (1993), distins cu prestigiosul Premiu Goncourt, Scările Levantului (1996) şi Periplul lui Baldassare (2000), pentru care i-a fost acordat Premiul Jacques Audiberti d’Antibes. A publicat, de asemenea, mai multe volume de eseuri, dintre care amintim Identităţi ucigaşe (1998) şi Naufragiul civilizaţiilor (2019). În 2010 i-a fost decernat Premiul Prinţul de Asturias pentru Literatură. În 2011 a devenit membru al Academiei Franceze. La Editura Polirom au apărut, unele în mai multe ediţii: Stînca lui Tanios, Primul secol după Beatrice, Grădinile luminii, Scările Levantului, Samarkand, Periplul lui Baldassare şi Naufragiul civilizaţiilor.


Romancier prolific, tradus 
Que signifie le besoin d'appartenance collective, qu'elle soit culturelle, religieuse ou nationale ? Pourquoi ce désir, en soi légitime, conduit-il si souvent à la peur de l'autre et à sa négation ? Nos sociétés sont-elles condamnées à la violence sous prétexte que tous les êtres n'ont pas la même langue, la même foi ou la même couleur ?
Né au confluent de plusieurs traditions, le romancier du Rocher de Tanios(prix Goncourt 1993) puise dans son expérience personnelle, aussi bien que dans l'histoire, l'actualité ou la philosophie, pour interroger cette notion cruciale d'identité. Il montre comment, loin d'être une donnée une fois pour toutes, l'identité est une construction qui peut varier. Il en dénonce les illusions, les pièges, les instrumentations. Il nous invite à un humanisme ouvert qui refuse à la fois l'uniformisation planétaire et la réplique sur la « tribu ».

Les Identités meurtrières
AuteurAmin Maalouf
PaysDrapeau du Liban Liban Drapeau de la France France
GenreEssai
ÉditeurGrasset
Lieu de parutionParis
Date de parution1998
Nombre de pages210

Les Identités meurtrières est un essai rédigé par Amin Maalouf. Il questionne la notion d'identité et les conflits qu'elle peut occasionner. Il a reçu le prix européen de l'essai Charles Veillon en 1999.

Résumé

Introduction

Amin Maalouf prend le cas d'un homme né en Allemagne de parents turcs : « Aux yeux de sa société d'adoption, il n'est pas allemand ; aux yeux de sa société d'origine, il n'est plus vraiment turc1. » Plusieurs questions se posent alors : pourquoi de telles personnes ne peuvent-elles pas assumer leurs appartenances multiples ? Pourquoi sont-elles constamment mises en demeure de choisir l'une ou l'autre ? L'auteur tente d'y répondre : « À cause de ces habitudes de pensée et d'expression si ancrées en nous tous, à cause de cette conception étroite, exclusive, bigote, simpliste qui réduit l’identité entière à une seule appartenance2. » L'auteur se propose d'éclaircir ce constat dans les chapitres suivants.

Quand la modernité vient de chez l'autre

Maalouf explique comment la culture occidentale s'est imposée. Il commente également les conséquences du point de vue identitaire qui en découlent chez les musulmans. De ces répercussions, il exclut catégoriquement le fanatisme religieux et explique son raisonnement.

Le temps des tribus planétaires

Maalouf commence par aborder l'appartenance religieuse : à ses yeux, elle devrait être remplacée par une autre. À la question « Laquelle ? », il répond : « l'humaine ». Il dérive ensuite sur la mondialisation, qui, selon lui, si elle était bien appréhendée, serait incroyablement enrichissante culturellement. Mais si elle ne sert qu'à appuyer l'assise d'une civilisation hégémonique (comprendre : occidentale), la mondialisation ne ferait que mener l'humanité droit à sa perte. Il évoque des pistes de solution à cette perte dans le chapitre suivant.

Apprivoiser la panthère

Maalouf énumère quelques solutions et pistes pour apprivoiser la « panthère », c'est-à-dire l'identité. D'abord, le principe de « réciprocité », selon lequel il faut que se crée un patrimoine universel (mondial, appartenant à l'humanité), dans lequel tous pourraient se retrouver, et ainsi, primerait avant tout l'appartenance humaine. Ensuite, la « mondialisation », qui s'attaque principalement aux langues, devrait être combattue par l'apprentissage de l'anglais (3e) ainsi que d'une 2e langue « de cœur », européenne ou non. Enfin, si l'on se réclame d'une civilisation démocratique, il faut que l'on ne vote pas « automatiquement », c'est-à-dire selon son ethnie, car c'est un vote identitaire, qui ne ferait que diviser, compartimenter, encourager la ségrégation alors que pour s'épanouir et coexister pacifiquement les identités ont besoin de couleurs, d'un contexte riche, et non pas de carcans bien définis dans lesquels elles seraient enfermées. Dans certains pays, la situation identitaire est plus critique que dans d'autres, « mais partout se fait sentir la nécessité d'une réflexion sereine et globale sur la meilleure manière d'apprivoiser la bête identitaire3. »

Épilogue

L'auteur tire ici sa propre conclusion (synthèse des idées principales des chapitres précédents) : « Il faudrait faire en sorte que personne ne se sente exclu de la civilisation commune qui est en train de naître, que chacun puisse y retrouver sa langue identitaire, et certains symboles de sa culture propre, que chacun, là encore, puisse s'identifier, ne serait-ce qu'un peu, à ce qu'il voit émerger dans le monde qui l'entoure, au lieu de chercher refuge dans un passé idéalisé. Parallèlement, chacun devrait pouvoir inclure dans ce qu'il estime être son identité, une composante nouvelle, appelée à prendre de plus en plus d'importance au cours du nouveau siècle, du nouveau millénaire : le sentiment d'appartenir aussi à l'aventure humaine4. »

Thématiques importantes

Bien évidemment, il y a « l'identité », sur laquelle Maalouf s'étend en long et en large (cf. Résumé point 2). Mais au fur et à mesure qu'on lit Les Identités meurtrières, on note d'autres principes récurrents5 :

L'empathie

Cette « faculté intuitive à se mettre à la place d'autrui et de comprendre ses sentiments et ses émotions6 », et qui, d'après Maalouf, pourrait résoudre bien des conflits.

L'humanisme

Selon Maalouf, l'appartenance la plus importante, mise à part la « langue identitaire7 », est sans doute l'appartenance à l'humanité. De plus, son raisonnement est empreint de « respect », d'« ouverture » et d'« équité ». Enfin, il estime que tout un chacun devrait connaitre au moins « trois langues » (cf. Résumé point 5).

La réciprocité

Elle revient aussi à plusieurs reprises. Selon lui, les échanges sont primordiaux. Ils sont en effet, à la base de ce qui pourrait être une « richesse culturelle » mondiale, pour autant qu'un respect s'installe de part et d'autre. Tout sur la terre devrait s'échanger : cuisinesmusiques, mots, découvertes, etc.

La catégorisation

Il s'insurge contre « le besoin et/ou l'habitude contemporaine de tout catégoriser ». Tout doit être classé ; il est à l'heure actuelle indispensable de coller des étiquettes à tout événement. Ceci serait préjudiciable pour les identités, puisque les classifier compartimente ces dernières (ce qui revient à dire que cela accentue l'idée d'une appartenance unique) et ainsi, rend les communautés facilement irritables, ce qui mène à des conflits.

Le rejet des extrêmes

Lorsqu'il propose des solutions (ou des pistes de solutions), il exclut toujours les extrêmes, qui ne sont (selon lui), par essence, jamais profitables. Ainsi, il favorise toujours un « juste milieu ».

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ANDREI MAKINE / PRIETENUL ARMEAN

DESCRIERE

Naratorul romanului, in varsta de 13 ani, traieste intr-un orfelinat din Siberia la apusul URSS. In curtea scolii, ii ia apararea lui Vardan, un adolescent ale carui maturitate si fragilitate il transforma in victima sigura a batausilor. Naratorul isi conduce prietenul acasa, in zona cunoscuta drept „Fundatura Diavolului”.

Aici este intampinat de o mica comunitate de familii armene, venite sa aline vietile celor apropiati care au fost transferati sau intemnitati in acest loc. Personaje extraordinare se reveleaza din aceste intalniri. Un bildungsroman magistral, ce reconstituie un episod de neuitat din tinerete, cand, intr-o lume de o incredibila brutalitate, naratorul descopera valoarea inegalabila a umanitatii si prieteniei.

Atmosfera romanului il face pe cititor sa plonjeze imediat intr-un trecut indepartat. Nu doar in tara disparuta al carei cetatean a fost autorul, nici in Armenia de unde sunt originare o parte din personaje, ci intr-un trecut pe jumatate real, pe jumatate visat, pe care tanarul narator il descopera din intamplare. Locatar al unui orfelinat, acesta s-a imprietenit cu Vardan, un baiat de varsta apropiata dintr-o familie armeana aflata in exil. Pe masura ce orfanul devine protectorul prietenului sau bolnav, povestea tuturor acelor armeni persecutati ajunge sa-i invadeze viata.” (Le Monde)

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